Véronique DUJARDIN


RÉSUMÉS



DUJARDIN V., GOMEZ DE SOTO J. (2001) - Pendeloques méconnues du Bois-du-Roc à Vilhonneur (Charente), Archäologisches Korrespondenzblatt, t. 31-1, Mayence, p. 1-11.

Nous publions ici trois pendeloques inédites ou peu connues provenant du Bois-du-Roc à Vilhonneur (Charente). Après description et discussion, nous les avons attribuées au Paléolithique, et l’une, décorée d’un triangle hachuré, au Magdalénien moyen régional dans son faciès de Lussac-Angles.

Abstract
We publish here three unpublished or little known pendants from the Bois-du-Roc at Vilhonneur (Charente). After description and debate, we assigned them to the Paleolithic, and one, decorated with a hatched triangle, to the local middle Magdalenian in the facies of Lussac-Angles.

Zusammenfassung
Vorgelegt werden drei unpublizierte oder wenig bekannte Anhänger von Bois-du-Roc bei Vilhonneur (Charente), die vermutlich paläolithisch sind.
Der mit einem schraffierten Dreieck verzierte Anhänger aus einem durchbohrten Kalkgeröll läßt sich dem mittleren Magdalénien in der Fazies von Lussac-Angles zuweisen. Er ist von besonderem Interesse, weil der Dekor bislang innerhalb dieses Zeitabschnitts in der Region lediglich auf anderem Material belegt ist, auf Schneidezähnen vom Pferd und auf einem Knochenfragment.
Der unverzierte Anhänger aus einem durchbohrten Kalkgeröll hat zahlreiche Gegenstücke von nahegelegenen Fundplätzen derselben Epoche, namentlich von Laugerie-Basse.
Der große Anhänger aus Knochen trägt eine Verzierung, die unserer Region singulär ist. Nur wenn das Stück wieder aufgefunden würde, wären eine weitergehende Deutung und eine direkte Datierung möglich.

V. DUJARDIN, J. GOMEZ DE SOTO
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DUJARDIN V. (2001) - La Charente a-t-elle conditionné les occupations humaines du Paléolithique supérieur et du Mésolithique ?, in J. L’Helgouach, J. Briard dir. - Systèmes fluviaux, estuaires et implantations humaines de la Préhistoire aux grandes invasions, Actes du 124e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Nantes, 1999, Comité des Travaux historiques et scientifiques, 2001, p. 163-174, 7 fig.

La vallée de la Charente, zone de contact de tout temps, fut aussi importante au Paléolithique supérieur et au Mésolithique. à partir de différents marqueurs (matières premières, “ fossiles directeurs ”, etc.), nous essayons de dégager d’éventuelles voies de circulation.

V. DUJARDIN, J. GOMEZ DE SOTO
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DUJARDIN V., PINÇON G. (2000) - Le Magdalénien dans la Vienne et la Charente, in G. PION dir. - Le Paléolithique supérieur récent : nouvelles données sur le peuplement et l’environnement, actes de la table ronde de Chambéry, 12-13 mars 1999, Mémoire de la Société préhistorique française 28, p. 213-222, 2 fig., 2 tabl.

Cette synthèse met en relief la répartition et la définition des différents faciès du Magdalénien en Poitou-Charentes. Le Badegoulien est présent de façon certaine dans le karst de La Rochefoucauld et d’une façon plus hypothétique dans les sites de plein air de la vallée de la Creuse. La reprise de l’étude du site du Roc-aux-Sorciers, en particulier de l’industrie osseuse et de l’art pariétal et mobilier, amène à préciser les caractéristiques du Magdalénien moyen en Poitou-Charentes. L’étude de l’art montre des évolutions et des changements dans les mentalités même de ce groupe d’apparence très homogène par son industrie osseuse. Par ailleurs, le mélange de sagaies de Lussac-Angles et de navettes au Placard et au Chaffaud soulèvent le problème du positionnement et de la relation d’un Magdalénien moyen dit à sagaies de Lussac-Angles ou à navettes. Le Magdalénien final, bien représenté en Poitou-Charentes, se caractérise surtout par son industrie osseuse différente de celle du Magdalénien moyen et par son art plus pauvre plutôt que par son industrie lithique. L’Azilien typique est présent dans la Vienne. En Charente, il semble que les pièces à dos rectilignes l’emportent sur les pièces à dos courbes, et que l’on ait plutôt de l’Azilien à faciès laborien. Les publications et les recherches en cours ainsi qu’une campagne de sondages limités et la mise en place d’une série de datations 14C sur les os d’Antilope Saïga, sur les os des derniers Rennes, des premiers Cerfs et Chevreuils, et d’autre part sur l’industrie osseuse (sagaie de Lussac-Angles, navette, harpons) que nous proposons, devraient amener à faire évoluer notre connaissance sur le Magdalénien en Poitou-Charentes.

Abstract
The Magdalenian in the Vienne and Charente departments

This synthesis lays emphasis on the distribution and definition of the various facies of the Magdalenian in the Poitou-Charentes region. The Badegoulian is definitely present in the La Rochefoucauld karst and, more hypothetically, in the open air sites of the Creuse valley. Re-appraisal of the Roc-aux-Sorciers site, in particular with regard to its bone industry and parietal and mobiliary art, allows the characteristics of the Middle Magdalenian in Poitou-Charentes to be defined more precisely. Study of the art points to developments and changes in the mentalities of even this group, apparently very homogenous when judged by its bone industry. Furthermore, the combination of Lussac-Angles spears and navettes at le Placard and Le Chaffaud raises the problem of the positioning and relationship of a Middle Magdalenian tradition “with Lussac-Angles spears” or “with navettes”. The Late Magdalenian, well represented in Poitou-Charentes, is above all characterised by its bone industry - which differs from that of the Middle Magdalenian - and by its poorer art rather than by its lithic industry. Typical Azilian is present in Vienne. In Charente it seems that straight backed pieces outnumber curved backed pieces, and that it is more an Azilian in the Laborian tradition. Publications and research currently under way, together with a limited campaign of sampling and the establishment of a series of C14 dates which we propose, on the one hand on bones of saiga antelope, the last reindeer and the first red and roe deer and, on the other hand, on the bone industry (Lussac-Angles spear, navette, harpoons), should help our knowledge of the Magdalenian in Poitou-Charentes to progress.

V. DUJARDIN, G. PINÇON
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BOULESTIN B., DUJARDIN V. (2001) - L’évolution des pointes aziliennes : l’exemple du site des Renardières aux Pins (Charente, France) dans son contexte régional, XIVe Congrès de l’union internationale des sciences préhistoriques et protohistoriques, Liège, 2-8 septembre 2001, Préactes, p. 176-177.

Le gisement des Renardières est situé sur la commune des Pins, à une vingtaine de kilomètres au nord-est d’Angoulême (Charente, France). Découvert en prospection il y a une douzaine d’années, il a fait l’objet à partir de 1995 d’un sondage, puis d’une fouille préventive concernant des niveaux funéraires datés du Bronze ancien, menacés par les fouisseurs, couplée à une première évaluation des occupations antérieures à cette période. Depuis 1998, les recherches y sont menées dans le cadre d’opérations programmées. Le site est localisé en bord de plateau, sur le flanc nord d’un vallon sec entaillant des calcaires récifaux de l’Oxfordien moyen. Il se présente comme un vaste auvent recouvrant un abri, ou une cavité plus vaste, dont le seul accès aujourd’hui est une cheminée naturelle qui s’ouvre au travers de la voûte. La fouille du comblement de cette cheminée a permis de mettre en évidence plusieurs occupations paléolithiques, attribuables au Magdalénien, au Badegoulien, et au Gravettien. Les témoignages de présences humaines plus anciennes, à l’Aurignacien, au Châtelperronien et au Paléolithique moyen, sont en outre apportés par les matériels lithiques retrouvés dans les terriers. Au-dessus de la cavité principale, dans l’épaisseur de l’auvent, s’ouvrait à l’origine une seconde cavité dont la voûte est aujourd’hui presque totalement effondrée. C’est dans cet abri qu’ont été mis au jour, outre un important ensemble funéraire de l’Âge du Bronze ancien cité plus haut, des niveaux d’occupation datés, pour ceux qui sont clairement identifiés, de l’Azilien et du Mésolithique ancien. À la base de la séquence, le premier ensemble se caractérise par des pièces à dos naturel ou cortical parfois à troncature oblique, des dos anguleux associés à une pointe azilienne classique ; il n’y a ni pointes de Laugerie-Basse, ni pointes de Teyjat. Au-dessus, nous trouvons un Azilien à pointes à dos droit et des pointes sur supports très irréguliers. Enfin, des pointes à dos droits à base tronquée oblique, assez mal situées stratigraphiquement car provenant en partie des terriers, semblent néanmoins appartenir à un même ensemble. Certaines couches contiennent davantage de fragments distaux, alors que d’autres présentent de nombreux fragments proximaux de pointes à dos. Aucune pointe de Malaurie (à dos droit et base tronquée perpendiculaire, pourtant repérées sur plusieurs sites charentais), n’a été trouvée. À partir d’une étude typologique et technologique, notamment des pointes à dos, mais également sur le reste du mobilier lithique, nous essayons de montrer que les différences observées peuvent relever à la fois de changements de fonction du site mais aussi démoigner d’une évolution chronologique.

V. DUJARDIN et B. BOULESTIN
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DUJARDIN V. (2001) - Débitage lamellaire sur éclats épais à la Quina Aval (Gardes-le-Pontaroux, Charente, France), XIVe Congrès de l’union internationale des sciences préhistoriques et protohistoriques, Liège, 2-8 septembre 2001, Préactes, p. 159.

La station “ aval ” (tranchées Y-Z) de la Quina à Gardes-le-Pontaroux (Charente) a été découverte à la fin du siècle dernier (Chauvet, 1896). Elle se trouve dans le bassin hydrographique de la Dronne au pied d’une falaise formée de calcaires coniaciens distante d’une cinquantaine de mètres du cours actuel du Voultron. Située environ 200 m au sud-ouest de la station “ amont ”, site éponyme du “ Moustérien de type Quina ”, la station “ aval ” fut fouillée de 1906 à 1936 par le Dr Henri Martin, puis de 1953 à 1970 par sa fille Germaine Henri-Martin. En 1994, une première campagne de sondages sous notre direction a permis de vérifier la présence des couches aurignaciennes, celle de niveaux châtelperroniens cryoturbés et d’un ensemble de niveaux d’origine fluviatile et cryoclastique. Plusieurs sondages ont ensuite été réalisés sur une surface très limitée (moins de 4 m2 au total).
Une datation par le radiocarbone (méthode SMA) a été réalisée sur un os provenant de la base du niveau aurignacien. Le résultat, 32 650 ± 850 (OxA - 6147 - Lyon - 256), est compatible avec les dates obtenues anciennement (GRO 1493 : 31 170 ± 350 et GRO 1489 : 30 760 ± 490 ; Henri-Martin 1961).
C’est de ce niveau d’Aurignacien classique que proviennent plusieurs nucléus à lamelles, aménagés sur de gros éclats. Le remontage d’une série de lamelles trouvées sur une surface de moins de 10 cm sur 10 cm permet de mieux appréhender cette chaîne opératoire, et de la comparer aux autres chaînes de débitage, notamment laminaires, complètes ou partielles, mises en évidence sur le site.

Bibliographie
CHAUVET G. (1896) - Stations humaines quaternaires de la Charente, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de Charente, Angoulême, p. 319-327.
HENRI-MARTIN G. (1961b) - Datation par le 14C de l’aurignacien de La Quina, Charente Bericht über den V Kongress für Vor- und Frühgeshichte, Hamburg 1958, p. 383-384.

V. DUJARDIN
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DUJARDIN V. (2001) - L’Azilien dans le Bassin de la Charente : bilan, recherches récentes et perspectives, Table ronde “ Au Tours du Méso ”, épipaléolithique et mésolithique, Tours, 13-15 octobre 2001, p. 27.

Les recherches sur l’Épipaléolithique du Bassin de la Charente ont été très peu développées. Pourtant, cette région se situe entre deux sites stratifiés d’une importance capitale pour la compréhension de la transition Magdalénien final / Azilien : le Pont d’Ambon à Bourdeilles (Dordogne) dans la vallée de la Dronne et le Bois Ragot à Gouëx (Vienne) dans la vallée de la Vienne. Les parentés entre ces deux sites distants de 200 km ont été soulignées à de nombreuses reprises (Célérier et al., 1997). Il est donc intéressant de vérifier si l’étude des séries trouvées dans le Bassin de la Charente, tant dans sa haute vallée que vers l’estuaire, permettent d’apporter des éléments pour confirmer ou infirmer l’existence d’un « territoire » à la fin de la dernière glaciation qui inclurait le Bassin de la Vienne et celui de la Dronne, et par conséquent le Bassin de la Charente. La reprise de collections trouvées anciennement, de nouvelles prospections et surtout la découverte récente de plusieurs sites stratifiés permettent de tracer un premier bilan et des pistes de recherche pour les années à venir. Ainsi, dans la grotte des Renardières aux Pins (Charente), l’étude des pointes aziliennes montre une évolution typologique (Boulestin, Dujardin, 2000) ; au Bois de Douvesse à Bouteville (Charente) ont été trouvées une série de pointes de Malaurie (Burnez 1993). Par ailleurs, une série de datations radiométriques est en cours.

Bibliographie
BOULESTIN B., DUJARDIN V. (2000) - Les Renardières (Les Pins, Charente), Niveaux postpaléolithiques, Fouille programmée pluriannuelle 1999-2001 : Rapport intermédiaire 2000.
BURNEZ C. (1993) - Bois de Douvesse à Bouteville (Charente), Rapport de sondage 1993.
CÉLÉRIER G., CHOLLET A., HANTAÏ A. (1997) - Nouvelles observations sur l’évolution de l’Azilien dans les gisements du Bois Ragot (Vienne) et de Pont d’Ambon (Dordogne), Bulletin de la Société préhistorique française, t. 94, nº 3, p. 331-336.

V. DUJARDIN
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DUJARDIN V., PINÇON G. (2001) - De la photographie sur plaque de verre à la caméra numérique : technologie, analyse et restitution de la frise sculptée du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l’Anglin (Vienne, France), Archéométrie 2001, 4e colloque d’archéométrie, La Rochelle, 24-28 avril 2001, programme et résumés, p. 102.

Depuis 1992, date de reprise de l’étude de la frise sculptée magdalénienne du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l’Anglin (Vienne, France), plusieurs méthodes d’enregistrement des données, destinées à archiver, restituer et étudier les oeuvres pariétales gravées, sculptées et peintes, ont été expérimentées : photographies (noir et blanc, couleur et infrarouge), photogrammétrie, relevés manuels sur film plastique, avec codage de l’information, relevés manuels d’après orthophographies tirées à l’échelle 1, moulage de l’ensemble de la paroi, hologramme, prises de vues et restitutions numériques en 3D, et croquis et modelages d’artistes. Le principal obstacle rencontré réside dans les dimensions de la frise in situ, qui s’étend actuellement sur plus 18 m de long pour 2,5 m de haut, avec des bas-reliefs, mais aussi des hauts-reliefs, de nombreuses contre-dépouilles, des gravures fines et profondes et des vestiges de peinture rouge et noire. Pour chacune des méthodes, nous exposons les contraintes techniques et le coût, tant en investissement financier qu’en temps passé, et tentons de comparer leurs avantages et leurs inconvénients, en particulier pour les possibilités de restitutions ainsi que les espaces nécessaires aux diverses présentations, depuis la grandeur nature pour le moulage jusqu’aux formats de publications sur support papier, en passant par les publications électroniques.

V. DUJARDIN et G. PINÇON
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DUJARDIN V., BOULESTIN B. (2000) - The “Renardières aux Pins (Charente, France)” - a preboreal cave in the Central West of France, 6th International Conference on the Mesolithic in Europe Meso 2000, Stockholm, Sweden, September 4-8, 2000, Programm and Abstracts, p. 38.

The Cave of the “Renardieres” is located in the karst of La Rochefoucauld, in the North of the Aquitain basin. There are several levels, between the Middle Paleolithic and the Bronze Age: most of the cultures are presents. We will present the sequence II, that we just start the excavation and the study in 1997. There are several units in this sequence, separated for each other by a chaos of blocks fallen from the roof of the cave. The lithic series is important and surprising: we found none microlithes, in spite of a careful sieving, and a lot of big stools (till 10 cm), with a lot of scrapers on cortical flakes, and one “knife with a notch on the base”. This sort of knife is known on surface sites, on 90% between the Loire and the Charente rivers, and well dated from the Preboreal in the mesolithic necropolis of La Vergne and in the cave of Rouffignac (Dordogne), around 9000 to 9300 BP or 7980 to 8380 BC.

V. DUJARDIN et B. BOULESTIN
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PINÇON G., DUJARDIN V., BERTRAND A. (2000) - Les répartitions d’éléments clés de l’industrie en matière dure animale au cours du Magdalénien moyen en Europe, 125e congrès des Sociétés historiques et scientifiques, Lille-Villeneuve-d’Ascq, 10-15 avril 2000, Résumés, p. 214.

La richesse et la variété de l’industrie en matière dure animale permet, tout particulièrement au Magdalénien moyen, de traiter de la circulation des objets en Europe. En effet, la présence de certains types d’outils comme par exemple, les sagaies de type Lussac-Angles, les navettes et autres objets, offrent la possibilité de mettre en relief la circulation des artefacts au cours d’un millénaire. Si l’on prend comme exemple les sagaies de type Lussac-Angles, elles se retrouvent dans un contexte bien particulier de façon majoritaire mais se retrouvent également en d’autres lieux en moindre quantité et ceci dans un laps de temps défini. Cette étude s’attachera à définir les caractéristiques de ces distributions d’outils aussi bien dans l’espace que dans le temps et d’en proposer les articulations.

A. BERTRAND, V. DUJARDIN, G. PINÇON
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DUJARDIN V. (1999) - Découvertes récentes de couteaux à encoches basilaires en Charente, Bulletins et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1999, nº 4, p. 229-236, 4 fig.

La découverte récente, en Charente, mais dans le bassin de la Nizonne, affluent de la Dronne, d’un couteau à encoches basilaires, connus jusqu’à présent essentiellement et presque exclusivement dans le Mésolithique ancien du pré-Boréal de la façade Atlantique du Centre-Ouest de la France, nous amène à relancer l’hypothèse d’un lien entre ces couteaux et les couteaux de Rouffignac, légèrement différents mais contemporains. Les trois pièces charentaises sont très représentatives des couteaux à encoches basilaires, qui marquent la présence au Mésolithique ancien de groupes de chasseurs-cueilleurs en relation directe avec ceux qui fréquentent l’espace globalement compris entre la Loire et la Charente.

V. DUJARDIN
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DUJARDIN V., BOULESTIN B. (2003) - Session IX. 82. The Renardières aux Pins, Charente, France. A Pre-Poreal cave in west central France, in L. Larsson, H. Kindgren, K. Knutsson, D. Loeffer et A. Akerlund dir.,Mesolithic on the move, papers presented at the sixth International Conference on the Mesolithic in Europe, Stockholm 2000, Oxbow Books, p. 658-663, 6 fig.

The Cave of the Renardières is located in the limestone plateau of La Rochefoucauld, to the North of the Aquitaine basin. There are several levels, ranging from the Middle Paleolithic to the Bronze Age. We will present sequence II. We started the excavation and the study in 1997. There are several units in this sequence, separated from each other by a heavy rock fall from the roof of the cave. The lithic series is important and surprising; we found no microliths, in spite of careful sieving, and the use of large tools (up to 10 cm) included scrapers on cortical flakes and one knife with a notch on the base. This sort of knife is known on 90% of surface sites between the Loire and the Charente rivers and they are well dated, to the Preboreal at the Mesolithic necropolis of La Vergne (Charente-Maritime) and from the cave of Rouffignac (Dordogne), to around 9300 to 9000 BP or 8400 to 7950 cal BC 2-sigma.

V. DUJARDIN et B. BOULESTIN
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© Véronique Dujardin

Dernière mise à jour : 13 janvier 2013